"En réalité je ne suis jamais né et en vérité je ne peux pas mourir" (Artaud)

samedi 11 décembre 2010

Les maux d'une fille à son père...

La fleur qui se fane laisse ses petales s'en aller, sa tige se rompre et son coeur s'éparpiller.
Particules d'existence.
Transports chimériques et nonchalants...
Combien d'aléas et de résignations nous ont enfin rendus si las!
Un dernier éclair, un souffle que l'on retient comme une prière, puis le coeur butiné renvoie l'abeille.
Le miel sera la vie, le vent sera ton souffle.

1 commentaire:

  1. Je suis heureuse de participer avec émotion à la naissance d' un blog auquel je souhaite longue vie, tu pourras tout lui dire, c' est entre le journal intime et la lettre ouverte, tantôt pamphlet , tantôt chanson.Celui ci est joli comme un ciel ouvert.Ton père serait fier de toi, même s'il ne savait pas le montrer.

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