"En réalité je ne suis jamais né et en vérité je ne peux pas mourir" (Artaud)

vendredi 23 septembre 2011

Neutrino mon amour




Enfin, une découverte qui va donner un sens à notre - à mon - existence aussi fade que les quatre dimensions de 




notre monde. Quatre? Non, je n'ai pas abusé de la série La quatrième dimension, pas de fumette non plus, ma 




lucidité est mon seul trésor. Il s'agit bien des trois dimensions + le temps. La plus importante, celle après qui on 




court, l'insaisissable qui tue ceux que l'on aime et les emporte vers le néant ou le paradis, selon...



Au cours de ce siècle dont de nombreux scientifiques ont dit qu'il serait révolutionnaire pour la 




physique, cette découverte va changer ce que nous croyions immuable depuis Einstein, c'est dire. Ça je le sais 




parce que le premier qui m'en ait parlé c'est mon beau-frère, scientifique de haut vol et être 




profondément sensible, d'une étonnante capacité d'empathie et d'interaction avec son entourage, la classe quoi, 




l'intelligence comme on l'aime. Je me souviens de l'occasion à laquelle il m'a expliqué que le temps n'existait pas, 




j'étais triste de la perte de quelqu'un que j'avais tant aimé et ses mots si pleins de connaissance et de générosité




m'ont donné l'espoir qu'un jour peut-être nous serions capable d'abolir ce qui semblait aussi définitif que la mort, 




Le grand jour est donc arrivé, le royaume du neutrino est parmi nous: une cinquième dimension existe et pourquoi




pas une sixième, septième...




On arrivera forcément à se faire coucou et bien davantage. Oublions Mars et l'exténuant voyage et construisons 




la machine interdimensionnelle. J'ai tant de choses à dire à ceux que j'ai aimés. 







dimanche 18 septembre 2011

Total stress

Ah, le beau mois de septembre! Les feuilles mourantes, dans la chute virevoltante dont nous n'entendons pas le murmure: "trop taaaaaaaaaard, adieuuuuuu..."
Les arbres se dénudent et se transforment en cahiers que nos chères têtes blondes et brunes chériront au coeur de l'hiver, enfin si tout va bien. La rentrée, le stress de ceux qui, même s'ils ne se trompent pas de lycée, petit clin d'oeil, finissent cette première semaine (eh ouais, on est pas tous logés à la même enseigne) dans l'ahurissement le plus total après leur première confrontation avec les profs - versus la seule et unique maîtresse détentrice de la vérité universelle - ces êtres qui se nourrissent d'encre obligatoirement bleue, la date consignée à droite du cahier forcément à spirale, ou d'encre impérieusement noire, la date écrite à gauche de la feuille du fatidique classeur acheté en urgence par une mère qui vendrait plus que son âme pour que son rejeton soit heureux dans son nouvel habitat. La déstabilisation est telle que j'ai bien dû répondre au regard de totale incompréhension de ma fille qui croyait pour le coup s'être trompée d'établissement et avoir confondu la mention scolaire et psychiatrique. Donc, lui dis-je: "Tu sais comment on appelait la salle des profs à mon époque? Hein...? Eh ben, la planète des singes."
Je ne sais pas pourquoi mais ça ne l'a pas tranquillisée...

Comme il est doux de se laisser vivre...


Ça n'arrivera pas chez nous! Si,si je vous assure, quoique...

dimanche 31 juillet 2011

lundi 25 juillet 2011

Volcanique





 Es-tu partie au pays des volcans
Lasse de tant de platitude
Pour enfin rompre les habitudes
Et  contempler ce qu’ont formé les ans ?
Songer aussi en ce temple minéral
Que l’homme n’est pas qu’animal.


samedi 23 juillet 2011

Universel


Jaunes, blancs, noirs, tous pareils, incroyable non? Le même sang dans les veines. Quoi y'en a qui en doutent encore?

Premier coup de poing...et pas le dernier



Chers lecteurs, vos demandes empressées à l'égard des quelques gribouillis maladroits me lancent dans une nouvelle aventure, un exercice de style suggéré par "mi amiga del alma" et qu'elle exécute brillamment. Il s'agit en l'occurrence du thème de la première colère, sujet ô combien cher à mon coeur puisque je suis née en colère de n'avoir été ni attendue ni même espérée. Enfin, j'étais là et il fallait bien trouver le chemin de la vie et la colère m'a insufflé l'énergie nécessaire à remonter le torrent de néant qui m'aurait noyée. La colère est donc devenue ma qualité principale, elle a effacé la tiédeur de mon âme au prix d'une solitude bien méritée.
Revenons en cependant aux prémisses, à l'événement fondateur. Je sévissais à cette époque là dans le temple de l'adolescence qu'est le collège, là même ou s'expriment les différentes visions de la vie que nos parents ont bien pris soin de nous inculquer et dont nous pensons que nous allons nous défaire à la vitesse proportionnelle où la croissance de nos attributs fera de nous des adultes libres. Belle illusion, tout cela nous colle à la peau comme le caramel sur les dents - j'aime encore les bonbons, que voulez-vous!
L'heure fatidique de la récréation ou un nabot d'une quinzaine d'années prenait un malin plaisir à toucher mon postérieur à chaque fois que l'occasion se présentait avait fait monter en moi la rage féministe. L'atavisme - grande tante suffragette - allait d'autant plus s'exprimer pour la première fois dans toute sa dimension que le lieu était propice à l'affrontement des modèles d'existence.
Cette fois, j'allais me le faire, je l'avais prévenu: "la prochaine fois que tu oses, sale petit macho ("macho", ça je l'ajoute maintenant car je comprends le pourquoi du comment de ce comportement primitif, à l'époque c'était pas aussi clair) je te casse la gueule". Son rire provocateur raisonne encore...
La "prochaine fois" eut bien lieu et je mis ma menace à exécution avec une fierté mélée d'une satisfaction qui ne m'a jamais lâchée depuis. Un bon coup de poing dans le pif qui l'envoya illico vers l'infirmerie, ensanglanté, la virilité dans les chaussettes.
Non mais!

dimanche 5 juin 2011

Qui perd gagne


Après une quinzaine accrochée au fauteuil engloutissant toutes les substances interdites à ma portée, et au terme d'une finale d'apothéose compulsive, eh oui, le tennis, j'adore mais ça met mes nerfs à rude épreuve, je vais enfin pouvoir reprendre une vie normale et les mesures de retorsion devenues maintenant vitales si je ne veux pas arpenter les plages les bourrelets au vent.
Belle finale des deux amis, le gagnant qui présente ses excuses au "perdant", il entre pourtant dans l'histoire avec ses 6 victoires, comme le beau Bjorn qui m'avait tellement émue que je n'ai jamais loupé une finale depuis.
C'est beau l'amitié.

vendredi 13 mai 2011

Primavera

Murmuros de sol
Que acarician mi oreja
Gotas del aliento de la primavera,
Superado el invierno.
Mezcla de olas frias
Y rayos incandescentes
En el fresco atardecer,
Sublimado deseo del corazón

dimanche 1 mai 2011

Béatifiez-moi...oui, mais pas tout de suite, pas trop vite

En ce jour de gloire rien de plus rafraichissant que le teint de rose de la miraculée, celle qui a arrêté de trembler tout net lorsque son regard a croisé celui de Jean Paul II. La capacité thaumaturge, me direz-vous. Je vous repondrai que si c'est ainsi, on a bien plus de raisons de perdre la foi que les tremblements.Combien de morts, en effet, n'ont pu dans ce vaste monde injuste échapper au tragique dénouement grâce la guérison express! Il y a donc plutôt de quoi être désepéré, pensais-je en regardant les infos de France 2, de la CNN, de TV3 (pur catalan), de la BBC, le site de Libé et du Guardian après le moment sacré de la lecture de El País, c'est ma petite addiction secrète, comparable à celle des sportifs de fauteuil qui refont la tactique.
Je contemplai donc la chose, aussi irrationnelle que le mariage royal et comme toujours le spectacle n'était pas sur le terrain mais bien dans les tribunes, et là on a été servi. Alors que ma neurone flamboyait (ça lui arrive) encore des couleurs de tous les charmants déguisements de la foule londonienne ayant su affronter l'événement avec humour, je me trouvai soudain plongée dans le désespoir de la famille de la miraculée qui n'avait pu accompagner et palper les sensations de celle grâce à qui, ou à cause de qui (je sais, j'ai la méchanceté chevillée au corps) si jamais elle se remettait à trembler à cause du choc, le cher Pape est maintenant un sain. A sa place, franchement je flipperais. La famille, ce ne sont pas les Middleton, et ils se sont trouvés relégués derrière les barrières guardées par les guardes suisses facilement reconnaissables à leur uniforme canari métissé, ce qui nous démontre clairement que Michel Ange ne buvait pas que du thé...Ils pleuraient, la soeur de la miraculée ne pouvait en croire ses yeux, elle était au milieu de la plèbe alors qu'elle comptait bien maintenant faire partie des VIP et l'avait certainement fait savoir à quelques volatiles agressifs: "Vous ne savez pas à qui vous parlez, mon brave" Et, pourtant ils le savaient mais fatale confusion, la soeur s'était trompée de cérémonie et surtout elle n'avait pas revêtu la robe ivoire aussi élégante que sexy de la demoiselle d'honneur. Terrible méprise!

vendredi 29 avril 2011

Princesse Catherine

J'étais là avant, c'est elle qui s'appelle comme moi, voilà qui est dit. Je suis d'ailleurs née à l'hôpital Sainte Catherine (non, c'est pas pour ça que mes parents ont choisi mon prénom, ils avaient chauffé leurs méninges avant le grand jour, paraît-il) dans les brumes des bords de la Mersey, en face de Liverpool, vestige d'un empire englouti et temple du chômage.
Les Royals, je les côtoie depuis mon premier souffle: Princesse Ann (au museau chevalin), Princesse Margaret (dry gin aboard), Prince Charles (pas encore architecte et qui ne le sera jamais). Je les voyais au gré des voyages, ils étaient si populaires à cette époque là que leur nom fur donné à la flotte des aéroglisseurs. Une de mes grandes tantes connaissait les dates d'anniversaire de tous ses membres et me les récitait à chaque visite au grand dégout de mon père qui les aurait tous guillotinés, surtout après son voyage sur le Queen Mary pour combattre en Lybie et dont il ne ramena comme souvenir que la malaria et un traumatisme profond qui le plongea dans un mutisme émotionnel pour le restant de ses jours.
De loin l'invention la plus impressionante de l'empire sur le déclin, on se sentait à leur bord emporté vers d'autres horizons, vers une dimension aussi mystérieuse que la technologie qui propulsait l'engin infernal, monstre hybride qui volait à la surface de l'eau dans un bruit de fracas si indescriptible que même certains marins parmi les plus confirmés ont bien juré qu'on ne les y reprendrait plus. Question de flegme, isn't it? Trop de flegme, pour une fois puisque la merveilleuse invention est maintenant au placard.
Il me faudra donc emprunter un de ces oiseaux de fer pour aller à Westminster.
Allez, mes bons, travaillez pour gagner moins.

lundi 25 avril 2011

Bande de cloches!

Ah les joyeuses Pâques, le pauvre Jésus en a enfin fini avec ce monde de tarés et croyez-moi c'est pas demain la veille qu'il va revenir, quoi qu'en disent certains illuminés outre atlantique entre délires créationnistes et obscurantismes en tous genres. D'ailleurs, pourquoi voudrait-il revenir le Jésus, pour assister au Royal Wedding de vendredi prochain? Il ne serait même pas invité, sa tunique est bien moins fashion que celles des émirs et autres démocrates notoires qui ont bien reçu leur carton, eux, et qui feront de ce mariage un haut lieu de despotisme pas éclairé du tout. Il est vrai qu'ils ne s'y rendront pas tous, certains sont trop occupés à mater la révolte qui fait rage chez eux. Bravo William, tu commences bien ta carrière, tu peux toujours aller faire le guignol pour quelques ONG, tu es bien digne de figurer dans le clan des parasites. Combien de temps encore devrons-nous supporter l'ostentation de votre inutile existence et l'imbécilité de la plèbe qui va une fois encore se lancer dans le ridicule camping urbain?
Combien d'energie déployée à lécher des miettes! Imaginez un instant cette même mobilisation pour quelque chose qui en vaille la peine, l'argent dépensé à d'autres fins que les rubans coupés...

Je vous invite à rejoindre le groupe Republic.org.uk sur Facebook.

mercredi 20 avril 2011

Coldplay - Viva La Vida


Juste comme ça parce que j'adore cette chanson, elle me donne des ailes et me transporte vers mon pays de naissance: nostalgie d'un époque si lointaine et si présente pourtant.

dimanche 17 avril 2011

QUE TINGUEM SORT(que tengamos suerte) LLUIS LLACH SUBTITULOS EN ESPAÑOL

A écouter, pendant que vous faites le voyage initiatique du "pa amb tomaquet". Le grand Lluís Llach, d'un village appelé Verges (mais oui!) connu pour deux raisons: le berceau du génie et la procession de la semaine sainte, la danse de la mort.

Allons à l'essentiel

Je ne peux résister plus longtemps. En ce dimanche, jour bête par excellence auquel j'ai du mal à donner un sens en l'absence de tout sentiment religieux, jour hybride qui n'est plus samedi et pas encore lundi, porteur donc de nostalgie du jour précédent et du stress qui affleure au fil des heures et nous précipitera , sauf infarctus nocturne, vers le coup de feu du lundi. Cependant en cette soirée dominicale, je me gausse, mais oui cela arrive aussi aux semi-mortels: ver de terre dans une vie antérieure, chien dans une future existence.
Parlant justement d'existence, je veux vous soumettre une idée qui a changé la mienne. Lorsque j'étais encore jeune et pleine d'espoir, je pris un jour un truc qui roule - vulgairement appelé train - pour accomplir mon destin au delà des Pyrénées et découvris - hilare de perplexité - un homme et un lieu. Oublions l'homme qui ne fit pas long feu et concentrons nous sur un lieu dont la réalité échappe au commun des mortels, une Atlantide que rien n'engloutira: la Catalogne. Non, mes nombreux lecteurs (petit trait d'autodérision), non, le catalan n'est pas une langue morte. Ça. j'aurais dû le savoir après avoir vainement tenté, lors d'un mémorable voyage scolaire, de comprendre des graffiti nationalistes qui ornaient tant de murs barcelonais. La petite chèvre était pourtant très insouciante et n'était partie que dans le but de consommer sa proie...
Le catalan, donc, langue - et non dialecte sauf dans ses variantes - parlée par des miillions de gens passés, tout comme moi, entre les mains du corsortium de normalisation linguistique, mais si ça s'appelle vraiment comme ça et on y enseigne avec une telle efficacité que même ta mère te reconnaît plus une fois le boulot terminé, dont la richesse vous permet d'assimiler les concepts clé fondamentaux à l'intégration. Or, le concept souverain tient en trois mots: pa amb tomaquet! The best catalan invention, celle qui nous sauvera de la misère, que l'on entrevoit justement le dimanche soir si on oubliait d'aller bosser le lendemain. Ce que je ne ferai pas. L'esprit se reposera quelques jours.
Il est grand temps que je vous révèle donc le grand secret des Catalans car je salive déjà et j'ai envie de donner une orientation culinaire à mes propos. (enfin quelque chose d'utile à dire)
Peu importe votre état psychique, prenez une tranche de pain digne de ce nom et plongez là dans les flammes de l'enfer (un grille-pain fera l'affaire). Pendant ce temps, ne doutez pas à saisir une gousse d'ail qui vous protègera des mauvais esprits et qu'accessoirement vous frotterez sur le pain d'or recto ou  verso, ou  recto-verso, selon vos pratiques habituelles. A ce moment-là vous vous emparerez d'une tomate qui n'avait rien demandé et qui fabriquait son jus tranquillement dans son coin et vous n'hésiterez pas à la trancher en son milieu avant de choisir votre moitié et  de la frotter - eh oui, c'est une histoire de friction - sur la tranche d'or. Une pincée de sel et un filet d'huile d'olive mettront un point final à cette merveille que vous accompagnerez d'un fromage au goût démesuré et d'un verre de votre nectar préféré.
Evitez, ensuite, la vie mondaine et les visites à la famille.

vendredi 15 avril 2011

COMPETICON

Je n’habite pas sous les tropiques mais dans un pays de la méditerranée où le temps atmosphérique importe plus que tout, il semble en effet que la misère soit plus supportable au soleil, tous les types de misère: sociale, humaine et économique. Nous n’avons certes pas de ponts pour la dissimuler puisque l’élément liquide que nous côtoyons c’est la grande bleue. Le printemps s’installe peu à peu et les cons fleurissent, dans leur imbécile diversité, une seule devise: gagner, voire plus réalistement le pathétique “participer” de cette chair à canons que produit le capitalisme. L’élite, les prédateurs qui marchent ou crèvent mais toujours dans le confort que leur procure l’illusion de contrôler leur destin et celui des cohortes qui s’affairent pour qu’ils puissent un instant griser leur cerveau et se sentir exister. Moments construits sur une société cristallisée dans un classisme du passé et peut-être du futur tant l’ascenseur social est en panne. Belle expression française que celle de l’ascension intraduisible au delà des Pyrénées en l’absence de contenu correspondant car voyez-vous les hurluberlus à raquette et à voile ne se posent pas de questions. Ils sont, et c’est bien ça leur but.
Eh ben, je me suis bien défoulée!

samedi 9 avril 2011

Bye, bye

Adieu, adeu, hasta nunca.
Ce blog vit ses dernières heures, le réel m'absorbe.
Supprimer les liens vers celui-ci.

vendredi 1 avril 2011

L'enterrement

Evénement bizarre qu'un enterrement dans l'alternance du tragique, l'absurde inanition d'un corps qui emporte un vécu et une partie de nous-mêmes, les sentiments qui ne seront plus partgagés, nos souvenirs désormais solitaires; et le comique - affleurant sans notre consentement - que le moindre détail d'ordre quasi littéraire déclenche comme une revanche de la vie sur la mort, du rire sur le néant.
Aux enterrements qui clôturent une longue vie, un fructueux passage sur terre, je rigole. Systématiquement. Combien de piliers ont masqué mes rires, combien de bénitiers ont recueilli mes spasmes faussement lacrymogènes, combien de condoléances présentées en toute hate, sans respirer puisque l'oxygène est le souffle du rire. Il en fut de même en cette dernière occasion, malgré les flagellations mentales sensées opérer le redressement moral sur le chemin du tanatorium. Il semble pourtant que le pêché n'ait aucune prise sur une âme si faible devant la tentation de la rigolade promise.
Alors que l'ecclesiatique voulait nous convaincre que la Terre est le lieu de la mort et que le ciel est bien celui de la vie eternelle, j'ai senti une irrepressible envie de me marrer tant j'avais le sentiment d'avoir rejoint la dimension inconnue: la quatrième ou la énième...C'est alors qu'ont résonné les premières notes de l'adagio de circonstance non sans les quelques fausses notes de rigueur, ce qui a considérablement empiré mon état que j'avais d'autant plus de mal à dissimuler qu'aucun pilier, crypte, lieu sombre ne me permettait un repli stratégique. En effet, qui dit tanatorium dit modernité, feng-shui, élégant dépouillement économique en somme.
Voyez-vous, il existe deux métiers maudits pour lesquels un retour ponctuel à la guillotine est à envisager: la coiffure et l'architecture, tous deux responsables de maintes destructions du paysage urbain.
Donc, secouée par ce que des esprits bienveillants auraient pu prendre pour des sanglots, quelle ne fut pas ma surprise - l'abominable coup de grâce - de constater que le duo musical était formé par un pianiste à la lassitude tenace et un violoniste dont la lèvre inférieure gonflée et tuméfiée pendait sur une énorme excroissance.  Le sort s'acharnait et mon agonie était à son paroxysme sous le regard réprobateur de ma fille qui a bien compris à ce moment là qu'elle devrait se faire une raison. Maman est vraiment secouée et pas qu'aux enterrements.

dimanche 20 mars 2011

Mais, oui, c'est lui!

Liquéfaction

L’époque que nous vivons, parfois qualifiée de post-historique (?) suscite le perplexité et le doute. Fin de cycle – la fête est en effet finie - , elle constitue le terreau idéal de toutes les idéologies extrémistes qui renaissent et surfent sur le soi-disant échec des idéologies démocratiques en prétendant démontrer par un vocabulaire connoté – c’est un euphémisme – que tout n’est que conspiration visant les honnêtes gens, ce dont les courants de pensée conspirationnistes se gaussent en toute supériorité. Eux sont les élus du monde des ténèbres qui survit dans les égouts. Tout y passe, tout le monde, toutes les opinions reçoivent des sobriquets si nombreux en guise d’analyse simpliste, que le déchiffrage est impossible. La pâtée de mots, volontairement confuse, j’espère - sinon le séjour à Saint Anne est imminent – est censée en définitive nous précipiter vers la destruction salvatrice pour nos âmes dont l’élévation sera alors telle qu’elles n’auront plus à s’embarrasser d’un corps. Tout cela, sans même fumer un joint, chapeau!
Fuyons ce monde, n’y participons pas, cela ne sert à rien puisque tout est déjà tramé, ne soyons pas les complices de la perversité, celle-là même qui sous-tend pourtant notre pensée. Ne prenons parti pour rien étant donné que nous avons dépassé les clivages idéologiques et que toutes les politiques se valent, même si nous ne sommes pas dupes et que nous savons fort bien que nous véhiculons l’obscurantisme, cette idéologie dont les relents moisis traversent l’histoire. Le complot judéo-massonique, comme disait le bon Franco…
Nous le savons bien, la démocratie est imparfaite et les hordes de malheureux qui se précipitent dans les isoloirs sont les artisans de leur faillite, ces mêmes-là qui un beau jour ont permis qu’un homme noir accède à la fonction suprême.

samedi 19 mars 2011

On n'est plus chez soi

C'est cette phrase de titre qui symbolise la pensée politique majoritaire dans un pays qui semble de moins en
moins éclairé, et ce alors que nos magnifiques réacteurs nucléaires pètent la forme.

C'est vrai, ma bonne dame, on se demande parfois, souvent même, si on habite toujours en France où si, pendant notre sommeil bien trop lourd, le pays n'aurait glissé insidieusement de l'autre côté de la Méditerranée, on ne sait jamais vu le déplacement des plaques...Elle a bien raison la député, y'a qu'à les remettre dans les bateaux, après tout s'ils sont prêts à y rester pour venir, c'est leur problème et pas le nôtre même si ce sont des êtres humains. D'ailleurs, elle l'a bien dit Marine, notre barque est trop frêle et si on continue comme ça on va tous couler! Et qu'est ce qu'on aura gagné? Et puis, les pauvres, on n'en a déjà trop chez nous, on va quand même pas s'occuper des autres. Et c'est pas ça qui va m'empêcher de dormir!

Il est bien là le problème, notre conscience sommeille en toute tranquillité, déculpabilisée par d'incroyables déclarations - "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde - qui enferme les mondes à l'intérieur de leurs frontières. Vraiment, pouvons-nous respirer à pleins poumons l'oxygène qui fait tant défaut dans la majeure partie du monde?
Demain, vous avez quelque chose à faire, n'est-ce pas?

dimanche 13 mars 2011

De tsunami en Tchernobyl

Ah, le nucléaire! Quelle belle technique, la France y excelle d'ailleurs et non contente de parsemer montagnes et vallées de ces élégants édifices, elle les exporte partout où l'homme est plongé dans l'obscurité de sa caverne. La France c'est Diderot et Aréva, que nos siècles des lumières éclairent l'esprit et réchauffent les corps!
Que de chemin parcouru depuis Tchernobyl! L'accident de l'ère soviétique, c'est dire si le vague souvenir du réacteur en guimauve - poison du passé et de l'avenir - est à des années lumière de notre radieux présent. C'est bien ce que nous dit, en ces heures de doute, notre chère ministre de l'écologie qui nous rassure: nous sommes virtuellement en risque zéro. Cherchez l'erreur. Pour ma part j'avoue sans pudeur mon ignorance et supplie une âme généreuse d'éclairer ma lanterne, je croyais en effet que l'écologie et le nucléaire n'étaient pas copains: explosion, fuite, irradiation, un trio que tout écolo qui se respecte fuit. Bien sûr, il y a la raison d'état...
Pauvre Japon, que mes mots sont dérisoires, le tsunami qui t'a frappé a emporté tant d'êtres chers, pourquoi alors dois-tu maintenant trembler devant tes réacteurs qui expirent l'horreur que tes descendants paieront?
Ne me dites pas, qu'il n'y a pas d'alternative, je ne le croirai pas.

mercredi 9 mars 2011

Leçon d'anatomie

Je me joins à l'initiative de ma chère amie et vous raconterai ici mes premiers émois amoureux alors qu'une larme coule le long de ma joue blette.
Je devais avoir 9 ans, il était aussi blond que les blés et son corps sentait le sable chaud, nous echangeâmes un regard, je partis en courant et lui me poursuivit en me proposant une sucette à l'anis...Que d'émotion dans ce doux visage, et patati et patata....
Mon dieu! La réalité est tout autre, cela fait maintenant des heures que j'essaie en vain de me souvenir d'une quelconque histoire d'amour pure et innocente mais rien à faire, j'avais d'autres intérêts et un grand attrait pour la connaisance médicale, je dirais même légiste puisqu'aucun prénom ne me vient à l'esprit, les corps ont remplacé les âmes dans mes souvenirs.
A un âge où l'on se pose les questions essentielles et que les hormones finissent le travail je prenais un malin plaisir à essayer de vérifier de visu les spéculations anatomiques que mon esprit, qui ne fut plus jamais innocent après avoir surmonté l' espoir un temps caressé et irrémédiablement déçu de déclarer ma flamme d'abord à Sacha Distel (R.I.P.) puis à Christopher Reeve (re-R.I.P) dont la culotte rouge visible à des kilomètres m'avait bien plus satisfaite que la contemplation de certaines pages des catalogues de vente par correspondance...Donc, tenant compte de ce conditionnement et des interrogations que suscitait la connaissance incomplète donc insupportable, je me mis en quête de quelques victimes...

mardi 8 mars 2011

Vieille pub trouvée sur le site Topito

8 mars?

Un 8 mars de plus aussi fade que les autres, à l'image de notre vie. La journée des miettes et des espoirs déçus, eternellement déçus puisque notre conditionnement - le prince charmant acéphale qui nous révélera enfin à nous mêmes- nous précipite vers l'erreur renouvelée qui nous conduit à chercher l'edelweiss au péril de notre intégrité afin d'exécuter notre destin de femme et son dommage colatéral, celui de mère. Il faudra donc se faire belle et recevoir la précieuse semence dans un torrent de plaisir (?) qui nous accomplira d'autant plus que, pour une question physiologique qui m'echappe encore, nous seules auront l'acuité auditive suffisante pour entendre les pleurs du fruit de nos entrailles.
Un 8 mars qui n'existerait pourtant pas si certaines d'entre nous - ma grande tante entre autres, morte dans la solitude d'un destin sans dérogations, à toi, Beryl! -  ne s'étaient sacrifiées à la conquête de quelques libertés sous surveillance, celles-là mêmes qui sont devenues un obstacle à notre pleine libération. Ecoutons les voix de celles qui, comme Elisabeth Badinter (qui porte tout de même le nom de son mari, un comble!) nous rappelle que la vigilance est plus que jamais de mise sous peine de passer nos futurs 8 mars aux fourneaux. Quoi? Voulez-vous dire que de toute façon les fourneaux ça vous connaît, et ce tous les jours que dieu fait?
Sortons la guillotine et tranchons enfin nos leurres. Prenons notre solitude en main et transformons la en liberté de vivre, d'exister, de jouir seule...en Harley Davidson.

samedi 26 février 2011

Il était une fois les restos du coeur

M'unissant à l'appel d'une poétesse à l'inspiration dont la grandeur n'a d'égal que le coeur, je lance ma plume sur le tortueux chemin qu'un certain Coluche avait pris un jour de rage dans l'espoir que cette aventure soit sans lendemain. Or, nous voilà des millions de repas plus tard ahuris devant le spectacle de la précarité qui éclabousse un peu plus chaque jour ceux qui se croyaient à l'abri de la faim, du froid et de l'incertitude alors que nous nous cramponnons au flanc d'une montagne qu'il faut gravir coûte que coûte - bande de veinards! -: marche ou crève!
C'est la crise, me direz-vous. Pleurons un bon coup ensemble et serrons-nous la ceinture, soyons solidaires et partageons notre pain et nos peines dans la résignation qui nous rassemble et nous console de tout ce qui pourrait être pire: je pleurais parce que je n'avais pas de chaussures, jusqu'au jour où je vis un homme qui n'avait pas de pieds...
Donc, la fameuse crise, celle qui a fait des restos du coeur un des établissements les plus courus du pays, celle qui découd patiemment le tissu social de l'Europe, celle qui octroie à tant de multinationales des bénéfices records et conscacre année après année quelques riches de plus. La crise, monstre animé telle une hideuse hydre qui nous ensorcèle de son haleine fétide, c'est elle, toute seule, qui est la cause de tout, une entité infernale pourtant déifiée par les sages de le secte de Davos qui nous rendent leurs savants oracles: sauvez les banques sinon le monstre avalera vos enfants, vos petits-enfants....et tous ceux de ta race. Filez-nous votre pognon les pauvres, on va faire une fondue au Fouquet's et gare à celui qui laissera tomber son morceau de pain.
Alors qu'est-ce qu'on attend? Si on a l'energie du don, on en a peut-être aussi pour se défaire de quelques guignols: Ben Ali, Mubarak, presque Gadafi,...à qui le tour?

lundi 14 février 2011

Woman- John Lennon

Saint Valentin

La Saint Valentin devrait être un hommage à toutes les femmes qui engendrent l'humamité de Helsinki à Bamako. Sans nous pas de fète, pas de monde, le néant interstellaire.
Rappelez-vous: diamonds are a girl's best friends!

dimanche 13 février 2011

Le beau dimanche

Ah le beau dimanche! Cejour qui n'est plus samedi et presque lundi. Oscillant entre abandon d'hier et interrogations du lendemain je m'arrête un instant dans le présent, un temps aperçu qui reste encore à vivre...un jour peut-être, en cas d'incarcération, lorsque j'alternerai les livres que je n'ai pas le temps de lire et les oranges que ma famille et mes quelques amis, généreux malgré mon délit, me jetteront par dessus le mur du centre pénitenciaire. Ou bien en retraite spirituelle sur quelque mont grec ou turc acceptant les individus de sexe féminin aptes à la confection de loukoums.
Le dimanche est pour le moment la prison qui enferme mon âme en quête perpetuelle d'une tranquillité aussi définitive qu'hypothétique. Alors que les anticipations se bousculent dans mon cerveau en surchauffe, la sérénité s'éloigne et emporte avec elle les projets irréalisables, pour l'instant au moins. Pas de procrastination, un oubli tout au plus: ou suis-je dans ma dimension?

vendredi 4 février 2011

Arôme

Oublions aujourd'hui la Harley Davidson du projet de billet finalement supprimé puisque complètement incohérent dans l'expression et ce parce que ma pensée était plus rapide que ma main; ma neurone - certes unique mais rapide - ne retrouvait plus ses synapses.
Comment exprimer le fait que les sentiments que nous éprouvons ne nous donnent aucun droit? Inspirée par le vécu et évidente il semble pourtant que cette pensée ne parvient pas à se frayer un chemin dans un monde où richesse est synonyme de possession, connotation positive puisque quantifiable, chiffrable. Dis-moi, combien m'aimes-tu? Plus ou moins que ta Ferrari? Epargnons-nous la réponse. Cette question fondamentale du "combien" nous renvoit pourtant à notre plus tendre enfance, à un comportement limbique, à cette infnie dose d'amour dont nous avons eu besoin pour ne pas être des zombis affectifs - la résilience postérieure à tout de même ses limites - et pour nous construire en prenant acte de notre dépendance des autres, dont la plus belle illustration est l'empathie. Celle-là même qui nous conduit à aimer en toute confiance et qui nous mène sur le chemin de notre existence où les fleurs que nous cueillons laissent échapper un délicieux arôme que le vent transporte vers le royaume de l'amitié où, et c'est là que j'ai beaucoup de chance, une fée tisse les mots des senteurs de la vie.

dimanche 23 janvier 2011

Si proches

Une illustration de ce que signifie le concept de valeurs universelles et essentielles. Que l'on ait le visage artistiquement peint par Max Factor ou par son copain de tribu, que nos oeuvres soient exposées aux Louvre ou au musée des arts premiers, on est avant tout unis par les mêmes sentiments et les mêmes émotions en écoutant la Callas.
J'irai bien passer quelques semaines en leur compagnie, voire plus si affinités...

UNE BELLE LEÇON DE CIVILISATION !

vendredi 14 janvier 2011

Petit morceau de bonheur (1)

Ecouter ce merveilleux morceau de musique, nous laisser transporter hors de nous-mêmes vers les images que nous aimons, nous sentir alors plus proche des êtres qui nous sont chers et accueillir le souffle de la pensée qui délie le corps et dénoue l'esprit.
Un bonheur par petites touches, un tableau impressionniste.

Goldberg Variations 1-7

mardi 11 janvier 2011

Vicky talks to the teacher, pt 2

Angoisse...

Alors que je suis assise si confortablement que je n'ai de cesse d'échaffauder des projets réalisables qui resteront irréalisés, une petite voix légère semble me dire: Sigismond, la vie n'est pas un songe, reviens dans l'univers des possibles!
Ça y est! Je la connais cette couverture pleine de couleurs, en apparence aimable et qui me parle avec les paroles d'un passé que je croyais enfoui à jamais: toi, le gosse, flippe-pas, les maths c'est de la rigolade, c'est pas des exercices, c'est des jeux que tu devrais trouver vachement marrants...si tu es un être normal...
mais moi je ne suis pas normal, j'abhorre le ludique, je n'ai pas envie de jouer avec des nombres primaires, ni secondaires. Si je me laissais aller à mes basses pulsions - dieu sait si je m'efforce en permanence de les réprimer, une sorte de Hannibal Lecter en jupons qui se contrôle pour le moment - je plongerais sur le livre plein de couleurs et je l'enterrerai dans le jardin. Le crime parfait. Les maths? C'est quoi, ça? Eh bien non madame, ma fille n'a pas de livre de maths donc forcément elle ne fera plus ses exercices, manquerait plus que ça. Comme sa mère, ouais, dès qu'elle sera au lycée - si, elle y arrivera sans les maths - elle sera continuellement abstente en maths, même présente, absorbée par des tâches bien plus fondamentales: ni latin, ni vieux français (par exemple) mais du russe, la langue de demain devenue d'avant-hier à cause d'une mémoire chancelante.
Maman! Tu peux m'aider? Je comprends pas l'exercice.
Nooon, fatidique question, moi non plus je comprends pas, j'ai jamais compris. Pourquoi le destin me rattrape-t-il ainsi? me dis-je alors que montent en moi les invisibles convulsions internes. Si je me laissais aller, à côté L'exorciste ça serait La petite maison dans la prairie.
MAIS, il y a quelques années j'ai décidé d'ètre mère - eh oui, il y en a qui prennent ce genre de décision - dans un moment d'égarement et de rencontre, du quatrième type. Neuf mois à peaufiner le role de ma vie: je serai parfaite!
Bon, apporte ton livre, ne crie pas, tu sais bien que ta mère a besoin de lire avant de te répondre. Les maths, c'est pas ma spécialité. Qu'est-ce qu'il fait chaud ici! D'abord maman va ouvrir la fenêtre.

mercredi 5 janvier 2011

De fête en fête...

Alors que nous devons maintenant nous serrer la ceinture car, on le sait, janvier est le mois de l'ascèse: laissons respirer notre porte-monnaie et refroidir notre carte bleue, contemplons la marche du temps qui emportera nos bourrelets si facilement acquis avant qu'ils ne s'installent définitivement sous peine de gagner à tout jamais le concours universel de madame la truie. Peut-être d'ailleurs une possible reconversion pour Genevìève...
Pendant ces longues journées où nous ne pourrons rien manger qui ne soit de couleur verte et ne rien boire qui ne soit si transparent que l'on se demandera souvent, juste titre, si le verre est à moitié vide ou à moitié plein, il m'a semblé nécessaire d'envisager dès maintenant, avec la sérénité que confère le temps de la réflexion, la prochaine célébration pour laquelle nous devrons être prêts.
Carnaval, je me ferai belle pour toi, j'ai déjà choisi mon costume et puisque je ne veux pas être egoïste je partage dès aujourd'hui les conseils du gentil monsieur pour confectionner le costume qui m'apportera la célébrité tant de fois attendue et qui ne demande qu'un petit effort pour parfaire ma ligne avant le grand jour. Enfin....groink!

Noel Jamet champion du monde du cri du cochon

mardi 4 janvier 2011

Un año más

Relativismo

Raymon Aron, destacado historiador francés del pasado siglo, escribió “la historia es la reconstitución, por y para los vivientes, de la vida de los muertos. Nace, por lo tanto, del interés actual que manifiestan unos hombres que piensan, sufren y actúan por explorar el pasado”. En efecto, la exploración de su pasado franquista es en el caso de España un camino que queda todavía por recorrer no sólo en búsqueda de la memoria sino también la oportunidad de acabar por fin con el chocante relativismo que rodea la época franquista, como si el franquismo fuera un opinión que fracturó la sociedad española y que se tratara de una dictadura light que ha dejado desde entonces que vivieran en desigualdad de condiciones los ganadores y los perdedores de aquella época, o sea los asesinos y sus victimas ya que asesinatos hubo y muchas victimas carecen todavía de digna sepultura mientras que la democracia ha ido manteniendo en sus cargos a destacados fascistas que han ido consolidado corruptas tramas económicas y obstaculizando la emancipación de ese país y por la cual se necesita muchos más jueces como Balthazar Garzón.
¿Qué futuro se esta ahora gestando si resulta imposible abrir las foses comunes de la memoria?

dimanche 2 janvier 2011

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir...

A propos de déambulateurs et autres accessoires du grand âge.
Il convient ne jamais perdre espoir car nous devons toujours garder à l'esprit qu'un admirateur secret peut rendre notre vieillesse plus douce...
Version light, pour le moment.

Little Britain - Sexy Granny & Jason 02 HD

samedi 1 janvier 2011

Mrs Emery

Little Britain - Mrs Emery - Doctor's Surgery

Bonne année

Bonjour à mes lecteurs (de plus en plus nombreux),
Vos critiques constructives me stimulent, il est vrai que j'aime l'adversité, les obstacles que j'abats les uns après les autres et qui ne me retiennent que le temps de la réflexion.
En cette nouvelle année, les résolutions - consolation de la médiocrité - pleuvent et seront enterrées dès le crépuscule. Cependant, une question me taraude: que puis-je faire pour que cette année singulière puisqu'elle commence par le 1 du 1 du 11, soit à jamais inoubliable. Quelques idées ont traversé mes méninges marinées et mon cerveau que l'abus du nectar précipite dans le délirium très gros; tremens, c'était ce matin.
Toute action ne vaudra que dans la mesure où elle apportera la célébrité, soit par l'émerveillement soit par l'horreur qu'elle inspirera dans les chaumières. Concrètement:
- la solution à l'anglaise: l'exhibitionnisme pendant la retransmission télévisée d'un événement quelconque. Les anglais semblent spécialisés dans l'irruption de l'homme singe pendant les matchs de foot. Difficile pour deux raisons, d'abord, il fait encore trop froid, à privilégier en été mais peu aisé à justifier alors que l'année sera déjà largement entamée, puis, l'absence - dans mon cas - des deux cerveaux verticaux et de la neurone centrale situés juste au centre de gravité de tout homme - sauf Monsieur F, qui n'en avait qu'un - moderne, même s'il est contre-alto.
- la solution à la suisse: impossible à appliquer car tout plan à envisager doit être entériné par un référendum des cantons, donc ringard par définition, laisse béton.
- la solution à la tibétaine: séance de lévitation sur les pistes de Roissy-Charles de Gaulle, faisable d'autant plus que l'étonnement des passagers et des pilotes lors de la descente des différents appareils vous assure sans aucun doute la diffusion de votre photo en première page des quotidiens du monde entier mais - tout semblait trop rose - difficile de léviter après un repas de fin d'année trop arrosé. Idée à retravailler lorsque vous aurez atteint l'ascèse.
- la solution à la française: en grêve

Ce n'est certes pas simple mais la journée n'est pas finie et l'année binaire vient de commencer.
1 à 0, pour le moment