"En réalité je ne suis jamais né et en vérité je ne peux pas mourir" (Artaud)

vendredi 15 avril 2011

COMPETICON

Je n’habite pas sous les tropiques mais dans un pays de la méditerranée où le temps atmosphérique importe plus que tout, il semble en effet que la misère soit plus supportable au soleil, tous les types de misère: sociale, humaine et économique. Nous n’avons certes pas de ponts pour la dissimuler puisque l’élément liquide que nous côtoyons c’est la grande bleue. Le printemps s’installe peu à peu et les cons fleurissent, dans leur imbécile diversité, une seule devise: gagner, voire plus réalistement le pathétique “participer” de cette chair à canons que produit le capitalisme. L’élite, les prédateurs qui marchent ou crèvent mais toujours dans le confort que leur procure l’illusion de contrôler leur destin et celui des cohortes qui s’affairent pour qu’ils puissent un instant griser leur cerveau et se sentir exister. Moments construits sur une société cristallisée dans un classisme du passé et peut-être du futur tant l’ascenseur social est en panne. Belle expression française que celle de l’ascension intraduisible au delà des Pyrénées en l’absence de contenu correspondant car voyez-vous les hurluberlus à raquette et à voile ne se posent pas de questions. Ils sont, et c’est bien ça leur but.
Eh ben, je me suis bien défoulée!

2 commentaires:

  1. Ma Zeta, ne me fais plus jamais ça, je suis beaucoup plus sensible qu' il n' y paraît et ne plus lire ta prose intelligente et partisane m' a affectée en profondeur, je te retrouve avec un bonheur sincère, ne t' en va plus!

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  2. Juré craché, je ne partirai que pour venir te rendre visite et écouter tes splendides alexandrins.

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