"En réalité je ne suis jamais né et en vérité je ne peux pas mourir" (Artaud)

vendredi 4 février 2011

Arôme

Oublions aujourd'hui la Harley Davidson du projet de billet finalement supprimé puisque complètement incohérent dans l'expression et ce parce que ma pensée était plus rapide que ma main; ma neurone - certes unique mais rapide - ne retrouvait plus ses synapses.
Comment exprimer le fait que les sentiments que nous éprouvons ne nous donnent aucun droit? Inspirée par le vécu et évidente il semble pourtant que cette pensée ne parvient pas à se frayer un chemin dans un monde où richesse est synonyme de possession, connotation positive puisque quantifiable, chiffrable. Dis-moi, combien m'aimes-tu? Plus ou moins que ta Ferrari? Epargnons-nous la réponse. Cette question fondamentale du "combien" nous renvoit pourtant à notre plus tendre enfance, à un comportement limbique, à cette infnie dose d'amour dont nous avons eu besoin pour ne pas être des zombis affectifs - la résilience postérieure à tout de même ses limites - et pour nous construire en prenant acte de notre dépendance des autres, dont la plus belle illustration est l'empathie. Celle-là même qui nous conduit à aimer en toute confiance et qui nous mène sur le chemin de notre existence où les fleurs que nous cueillons laissent échapper un délicieux arôme que le vent transporte vers le royaume de l'amitié où, et c'est là que j'ai beaucoup de chance, une fée tisse les mots des senteurs de la vie.

2 commentaires:

  1. Cathy , j' ose encore à peine penser que tu me fais une dédicace à la fin, tellement j' ai plutôt l' impression que c' est toi qui me portes à bout de bras, mais sache que la profondeur de cette pensée traverse toutes mes strates et fait de mon coeur un magma d' affection!C' est vrai que l' amour semble si volatile et que la déception est souvent si forte, alors quand un lien sain et évident s' est mis en place comme un arbre qui est appelé à devenir centenaire, on y puise la consolation de tout ce que la vie peut parfois nous prendre.Je t' embrasse tendrement.

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  2. Je prépare le terrain en vue de nos escapades en déambulateur, ce qui nous consolera d'absolument tout.
    Gros bisous

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